Comme pratiquement tous les psittacidés, la détention, la cession et le transport des Pyrrhuras sont réglementés. La majorité de ceux décrits ici sont actuellement inscrits à l'annexe B (ou 2) de la Convention de Washington: on doit pouvoir justifier impérativement de leur possession par facture ou attestation de cession.

Comme pratiquement tous les psittacidés, la détention, la cession et le transport des Pyrrhuras sont réglementés.

: La majorité de ceux décrits ici sont actuellement inscrits à l'annexe B (ou 2) de la Convention de Washington: on doit pouvoir justifier impérativement de leur possession par facture, attestation de cession, CITES (Convention internationale... si l'animal vient de l'étranger). Ces quelques précautions simples suffisent pour être en règle, si l'on ne détient que quelques oiseaux. Il est plus sage de tenir, au jour le jour:

• un registre sur lesquels figureront les entrées et sorties (achats, naissances, ventes, cessions, décès...) des oiseaux; ne pas omettre d'y faire figurer les noms scientifiques et les numéros de bagues.

• un registre d'élevage (identification du couple reproducteur, dates des pontes et des éclosions, numéros de bague des jeunes)

: Beaucoup plus sévère et contraignante est la réglementation concernant les oiseaux, très protégés car en danger d'extinction, qui sont inscrits à l'annexe A (ou 1) de la Convention de Washington. Ils ne peuvent être détenus, transportés ou cédés qu'entre titulaires d'un Certificat, officiel, de Capacité. Pour les Pyrrhuras cela ne concerne que les P. cruentata. S'il s'agit d'oiseaux d'élevage bagués, seul le transport à finalité commerciale (vente) est soumis à Autorisation délivrée par le ministère de l'Environnement.

: Spécifiquement, et uniquement en FRANCE, certains oiseaux originaires du département de la Guyane sont soumis à une législation particulière, même s'ils sont nés d'élevage (en France ou à l'étranger) : leur transport, leur cession sont soumis à accord du Ministère de l'Environnement, et bientôt par les Directions des Services Vétérinaires. Il faut noter que c'est uniquement l'espèce qui compte, en conséquence une sous-espèce qui n'est pas originaire de la Guyane, est, officiellement, visée par cette législation... Seuls les P. picta sont concernés ici.


Arrêté Du 5 Mars 1999 Concernant Les Oiseaux De Guyane Française

A compter du 5 mars 1999, la DETENTION des oiseaux protégés sur le territoire national, y compris ceux de la Guyane française, est INTERDITE, si ces oiseaux sont prélevés dans la nature. Les spécimens régulièrement détenus (factures, inscription sur livres officiels, etc.) avant cette date ne sont pas concernés. La preuve de naissance en captivité reste la bague fermée. En ce qui concerne les Pyrrhuras, ce sont les Pyrrhuras Picta qui sont visés.


Modèle d'attestation qui doit pouvoir être présentée aux Autorités.

• Afficher le modèle

N'oubliez pas de noter impérativement le nom scientifique, c'est le seul reconnu par les Autorités.

Dès lors qu'il s'agit d'oiseaux d'élevage, ils doivent être bagués. Le baguage s'effectue vers le 12ème jour à l'aide d'une bague fermée et numérotée. Pour avoir ces bagues il faut les acquérir auprès d'un club d'amateurs. Le diamètre préconisé pour les Pyrrhuras est de 5,3mm environ.

Sur ces bagues figurent:

• l'année de naissance (la couleur de la bague peut être différente suivant l'année),
• les coordonnées du club,
• un numéro correspondant à l'éleveur,
• un numéro, permettant de différencier chaque oiseau de la portée,
• le diamètre de la bague.

Les oiseaux d'importation peuvent porter une bague ouverte, ce qui n'a pas de valeur légale ; dans ce cas vérifier périodiquement qu'elle ne se referme pas sur la patte de l'oiseau, car cela pourrait entraîner des blessures ou même la gangrène de la patte.