Les Pyrrhuras
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Les Pyrrhuras - Elevage

L'élevage

Les Pyrrhuras ne présentent pas de dimorphisme sexuel. Lorsque l'on veut former un couple, il est indispensable de les sexer. Il y a encore peu de temps, la seule méthode fiable consistait à faire pratiquer une endoscopie par un vétérinaire spécialisé.

 

 
Détermination du sexe

Les Pyrrhuras ne présentent pas de dimorphisme sexuel. Lorsque l'on veut former un couple, il est indispensable de les sexer. Il y a encore peu de temps, la seule méthode fiable consistait à faire pratiquer une endoscopie par un vétérinaire spécialisé : une anesthésie générale permet au praticien de vérifier avec un endoscope, grâce à une incision dans le bas du ventre, si l'oiseau est porteur d'organes sexuels mâles ou femelles. Cette méthode est désormais fortement concurrencée par l'analyse génétique d'une goutte de sang (récoltée dans un tube capillaire spécial) ou, plus facilement encore, d'une plume. L'avantage de ce dernier procédé est qu'il peut être pratiqué dès la sortie du nid, sans traumatisme, sans aucun risque d'erreur, et sans que l'on ait à se déplacer (envoi par courrier au laboratoire). Le coût de l'une ou l'autre méthode de l'ordre de 30 €. Les clubs d'amateurs d'oiseaux sont en mesure de communiquer les coordonnées des laboratoires spécialisés.


Notes personnelles

Sans rien savoir des Pyrrhuras, j'acquis deux P. f. frontalis d'importation dans un grand magasin parisien en décembre 1983. Comme il faisait froid, je ne voulus pas les lâcher dans ma volière d'ensemble (extérieur-intérieur), je les installai donc dans une toute petite cage de 1,00 x 0,60 x 0,40 et je l'équipai d'un nid extérieur confortable. Les oiseaux allèrent presqu'immédiatement au nid pour y dormir et y passer une partie de leur journée. Il s'avéra que j'avais eu la chance d'acheter un couple car, en février, les cinq premiers oeufs furent pondus. La couvée fut menée à bien et trois petits naquirent. Ceci prouve la facilité de reproduction d'oiseaux d'importation ; elle est bien plus grande encore pour des oiseaux d'élevage. La femelle du couple cité ci-dessus a vécu 13 ans et le mâle est toujours en parfaite santé. Plus tard, je trouvais, en jardinerie, deux charmants P. molinae. Il s'agissait aussi, par chance, d'un couple qui se reproduisit dès la première année. L'un de leur premiers petits est très apprivoisé et vient partager nos repas, à table, dès que l'occasion lui en est offerte.

Dans une volière communautaire (6m x 2m x 2m à l'extérieur + local intérieur) se trouvaient rassemblés des P. molinae, des P. frontalis, des calopsittes, perruches à moustaches, à tête prune et à collier. J'ai constaté que ces oiseaux sont particulièrement robustes et solides. Pour l'instant, je n'ai jamais perdu un seul Pyrrhura par suite de maladie. D'après mon expérience ils peuvent vivre au minimum quinze ans. La découverte des autres sortes de Pyrrhuras est venue ensuite, en prenant contact avec les rares amateurs français. En France, il est peu courant de rencontrer d'autres variétés que P. frontalis et P. molinae. En revanche, en Belgique, Hollande qui sont des pays fort proches, on peut y trouver toutes les espèces, d'élevage qui plus est.

Chez moi, les oiseaux sont logés par couple principalement, avec leurs enfants quelquefois, dans des volières extérieures, abritées du froid l'hiver, mais sans chauffage, avec le nid, indispensable, qui est utilisé à longueur d'année. Ces volières mesurent chacune 2,00 x 1,00 x 1, 00 m ; elles sont à l'abri des vents dominants. La toiture grillagée est recouverte de panneaux étanches et translucides (dans le genre de ceux utilisés pour la toiture des vérandas), sur lesquels je pose l'été des cannisses afin d'éviter les grosses chaleurs qui feraient périr les petits au nid. L'hiver les volières sont entourées d'une protection de panneaux translucides. Les oiseaux, acclimatés au printemps, qui vivent à l'extérieur avec abri et nid, sont d'autant plus robustes. J'ai vu personnellement mes Pyrrhuras sortir de leur abri pour aller vérifier la consistance de la neige.

Certains de mes Pyrrhuras (frontalis et molinae) sont regroupés par colonies de dix environ dans des volières plus grandes qui comportent quatre ou cinq nids. Ceci ne nuit pas à la bonne entente entre chacun, et j'obtiens même, sans spécialement le rechercher, de la reproduction. A noter, toutefois, malgré la gentillesse de ces oiseaux, qu'il faut être prudent lorsque l'on introduit dans une volière un Pyrrhura, seul et nouveau. Les précédents occupants pourraient le prendre rapidement en grippe surtout s'il est d'une espèce différente. Sous peine de blessure, ou plus grave encore, ne pas hésiter à l'enlever dès le début des bagarres.

 
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